Travail pour lundi
- Reprendre, préciser et compléter le schéma de synthèse page 243
- Confronter dans le cadre d'une Etude critique de documents (ECD) les documents page 242 (Discours de Bush et Réponse d'Hugo Chavez) pour répondre au sujet : les Etats-Unis et le monde après 2001
Travail pour mardi
Travail pour mardi
- Préparer les sujets d'Etude critique de documents (ECD) page 248 et page 249 pour mardi 12 janvier
Travail pour mercredi
- Préparer le sujet de composition Les Etats-Unis et le monde de 1917 à 2017 pour mercredi 25 janvier
Travail pour mercredi
- Préparer le sujet de composition Les Etats-Unis et le monde de 1917 à 2017 pour mercredi 25 janvier
Séance 8 - Mise en activité
Cours en autonomie:
Deux sujets au choix
- Composition: le rôle des guerres dans l'affirmation de la puissance américaine (1917-2017)
- ECD: Documents 1 page 248 et 1 page 249, sujet : la politique étrangère américaine, une approche réaliste du monde après 1945 ?
Reprise des sujets suivants donnés à la maison
A) Étude critique de documents 1, 3 , 5 et 6 pages 236-237 : Les États-Unis en Afghanistan depuis 2001
- Que révèle la guerre d’Afghanistan de la politique extérieure américaine après le 11 septembre 2001 ?
I) L’intervention en Afghanistan
- Les États-Unis interviennent en Afghanistan pour lutter contre le terrorisme après les évènements du 11 Septembre 2001
Au
lendemain des attentats du 11 septembre 2001, le président américain
George W. Bush lance une “guerre contre le terrorisme” qui vise d’abord
l’Afghanistan, soupconné, d’abriter le chef d’al-Quaïda, Oussama Ben
Laden. Le lancement de l’opération Enduring Freedom a
pour but premier de défendre les libertés des Etats-Unis qui ont été
entravées lors des attentats à New York et à Washington, ainsi que celle
de tous les autres peuples du monde. L’objectif de cette intervention
est donc de libérer l’Afghanistan des talibans.
- Les États-Unis, première puissance militaire du monde, détiennent de nombreux avantages et moyens pour arriver à bout de l’intervention
L’armée
américaine étant la première armée du monde, elle a de nombreux
avantages pour arriver à terme de cette mission. En effet, de nombreux
pays occidentaux les rejoignent dans cette opération et engagent leurs
forces militaires. Il s’agit de la Grande Bretagne, du Canada, de
l’Australie, de l’Allemagne et de la France. Certains pays d’Afrique, du
Moyen-Orient et d’Asie, accordent, quant à eux, des droits de survol
aérien et d'atterrissage pour faciliter leurs déplacements, d’autres
partagent leurs renseignements. De plus, les fonds débloqués pour
l’effort de guerre n’ont cessé d’augmenter entre 2004 et 2010. Mais les
montagnes d’Afghanistan et le soutien d’une partie de la population
offrent aux forces militaires des talibans un grand avantage qui
contrecarre la supériorité technologique des troupes de l’OTAN.
- Une opération longue et coûteuse qui s’avère lourde de conséquences
Cependant,
cette opération militaire qui s’avère longue et coûteuse, a des
conséquences notamment sur le soutient de l’opinion américaine qui
décline. En effet, de plus en plus d’américains pensent qu’envoyer des
forces militaires en Afghanistan était une erreur. De plus, les pertes
causées par la guerre sont encore difficiles à évaluer mais ont sans
aucun doute un poids très important, tant du coté afghan que du côté
américain, notamment à cause de la durée de l’intervention.
II) Le retrait des troupes américaine d’Afghanistan à partir de 2011
- Une intervention en Afghanistan qui s’avère longue et coûteuse d’un point de vue humain et matériel ayant un impact sur l’opinion publique
Le
coût de la guérilla pour les États-Unis s’élevait à environ 20
milliards de dollars en 2002 contre plus de 100 milliards de dollars en
2010.
De plus, la lutte contre la guérilla talibane s’avère longue et coûteuse d’un point de vue humain et matériel tant pour les soldats de la coalition que pour les Afghans. En effet, les pertes de la coalition (États-Unis compris) sont de près de 700 soldats tués.
De plus, la lutte contre la guérilla talibane s’avère longue et coûteuse d’un point de vue humain et matériel tant pour les soldats de la coalition que pour les Afghans. En effet, les pertes de la coalition (États-Unis compris) sont de près de 700 soldats tués.
Par
ailleurs, le Président Barack Obama, élu en 2008, alors qu’éclate une
nouvelle crise économique aux États-Unis, s'efforce de ménager l’opinion
publique internationale : alors qu’en 2001, 9% des personnes
interrogées pensent que les USA ont fait une erreur en envoyant des
forces militaires en Afghanistan, en 2011 39% des personnes interrogées
le pensent.
- Les objectifs militaires américains fixés lors de la décision d’intervention en Afghanistan sont-ils atteints ?
Les
États-Unis font face à une politique de terreur, en souhaitant frapper
les camps d’entraînements terroristes comme ceux d’Al-QaÏda et contre le
régime des talibans en Afghanistan: ils multiplient les frappes drones.
D’autre
part, en se retirant en 2011, le Président actuel des États-Unis, n’a
pas promis la fin des guerres dans le but de lutter contre le
terrorisme. En effet, il a plutôt laisser entendre qu’il fallait
envisager de nouveaux moyens.
Les
États-Unis sont rejoints de leur plus vieux alliés tels la
Grande-Bretagne, puis le Canada, l’Australie, l’Allemagne et la France
dans l’opération Enduring Freedom.
- Des nouveaux défis auxquels les États-Unis doivent faire face
D’une
part, afin de poursuivre leurs opérations, les États-Unis doivent
trouver de nouveaux moyens plus efficaces et moins coûteux de les mener,
sans avoir à déployer des dizaines de milliers de fantassins et de
Marines.
D’autre
part, ils vont devoir apprendre à vivre avec un certain degré
d’insécurité et de peur, dans un contexte où par ailleurs, l’opinion
publique est fatiguée.
En
outre, après les attentats du 11 septembre 2001 et l’émergence de
nouveaux concurrents asiatiques, les États-Unis témoignent d’une
certaine fragilité. Ils reviennent progressivement à une conception
multilatérale des relations internationales.
En
somme, les États-Unis semblent prêts à jouer le jeu d’une gestion
collective et multilatérale du monde, à condition d’en rester les
arbitres uniques et inégalés, ne serait-ce que pour continuer à diffuser
leur modèle à l’ensemble de l’humanité. Ils n’entendent pas pour le
moment d’accepter de traiter à égalité (comme en 1919 et 1945) avec
d’autres puissances, ce qui apparaîtrait comme un déclin de leur
puissance.
III) L’impact du conflit sur l’opinion américaine
- Une intervention jugée nécessaire
Après
le 11 septembre, de 2001 à 2002, près de 89% des Américains pensent
que les Etats-Unis ont bien fait d’envoyer des forces militaires en
Afghanistan.
Par
ailleurs, les pertes issues de la coalition internationale, ainsi que
les dépenses Américaines sont moindres au début du conflit (environs 10
milliard de dollars).
Cette
décision est notamment alimentée par la peur et la colère des
Américains, premières victimes des attentas, et renforcée par la
proximité des évènements.
De
2002 à 2005, l’opinion favorable s’impose, du fait de dépenses et de
pertes stabilisées à un niveau raisonnable, qui traduit l’efficacité de
l’intervention militaire, et renforce le sentiment de sécurité.
- Le soutien déclinant
Fin
2004, les opinions se modifient parallèlement à la situation. Une
opinion défavorable se met en place (près de 25% des Américains
considèrent l’intervention comme une erreur). Un changement qui est du à
l’augmentation progressive des pertes militaires et civiles mais aussi
de la durée du conflit.
De
2005 à 2008, plus les pertes augmentent avec le temps, plus l’opinion
Américain se refonde. A partir de 2007, les dépenses investies dans le
conflit augmentent puis explosent à partir de 2008 (110 milliards de
dollars dépensés depuis 2010). Révélant une première cause de la
modification des opinions, celle-ci commence à s’égaliser
progressivement avec les opinions favorables.
Ainsi
la question divise et remet alors en question la considération de
l’utilité de cette intervention. Les autres raisons ne sont autre que la
durée du conflit qui perdure depuis 9 ans (document daté en 2010) et de
la quantité de victimes qui en résulte (700 soldats et civils tués
depuis 2002). Le conflit épuise les américains.
C. La politique Extérieure
L’armée
Américaine dans son intervention en Afghanistan se présente comme la
première armée du monde. Son action se résulte à une occupation du
territoire sans pour autant aller jusqu’au bout de sa pacification. La
durée du conflit a alimenté des courants anti-interventionnistes et
nourrit des formes d’impopularité dans le monde. Les États-Unis au
travers de ce conflit représentent un monopole diplomatique et
militaire, mais les attentas ont témoigné d’une certaines fragilité les
amenant à revenir progressivement à une conception multilatérale des
relations internationales. La rhétorique de la défense de la paix et de
la démocratie reste au coeurs du discours de politique étrangère.
Les
Etats-Unis ont besoin de défendre cette position de puissance de plus
en plus menacée, en particulier en intervenant dans une région qui reste
vitale à moyen terme pour une économie menacée par l'émergence de
nouveaux rivaux.
B) Etude critique de documents - pages 242-243 - le déclenchement de la guerre en Irak et sa contestation
- Que révèle le déclenchement de la guerre en Irak de la politique extérieure américaine après le 11 septembre 2001 ?
Introduction
- Accroche ou définition de la notion majeure du sujet (option)
- Présentation des documents (nature, auteur et éléments biographiques pertinents, date, source, contexte de publication et de parution, portée et intérêt, limites éventuelles qui peuvent être gardées pour l'étude)
- Sujet
- Problématisation du sujet
- Plan (option)
Présentation des documents 1 et 2
I) La puissance américaine dans le monde s'affirme de manière hégémonique et unilatérale malgré l'illégalité de l'interventionnisme américain en Irak ...
a) l'interventionnisme américain au nom des intérêts du monde dans une zone géopolitique majeure où le risque nucléaire et la montée de l'islamisme radical s'impose...
b) ... en respectant a priori le droit international...
c)... tout en imposant la puissance américaine comme normative et hégémonique
II) ... cette expression de la puissance américaine provoque l'indignation et la contestation au point de la remettre en cause profondément en raison de ses contradictions et de son illégalité
a) une légitimité dans l'interventionnisme remise en cause par les faits (absence d'armes de destruction massive et mensonge éhonté devant l'ONU) ...
b) ...contestée au Nord (France) comme au Sud (BRICS), en s'imposant comme illégale et amorale...
c) ... et qui montre les contradictions et mensonges de l'administration Bush, prisonnière du 11/9/2001 et opportuniste dans l'accomplissement d'intérêts inavouables loin des objectifs annoncés
Conclusion
- déclin de la puissance américaine et de son pouvoir normatif
- remise en cause et contestation de la légitimité de l'hyperpuissance américaine
- prise en compte de nouveaux acteurs et de nouvelles menaces dont l'impact est grandissant
- conséquences d'un interventionnisme illégal et abusif sur l'ordre géopolitique international qui fragilise la puissance américaine en interne (politique de smart power par l'administration Obama) en externe (affaiblissement et retrait américain au P et M-Orient, risque de condamnation morale de l'Amérique de Bush et de son administration
- faillite de la gouvernance internationale de l'ONU, dépassée et nécessité de la réformer
- réorganisation de la conduite d'un monde devenu apolaire
- ouverture optionnelle sur la situation de la puissance américaine aujourd'hui, sur l'apolarité du monde, sur les conséquences de l'intervention en Irak sur la politique étrangère américaine et la situation entre chiites et sunnites au Moyen Orient entre la sanctuarisation de l'EI, l'absence d'intervention en Syrie et la sous-traitance aux Britanniques et Français en Libye
Le dernier discours de l'Union de Barack Obama, un bilan de ses mandatures
"Les Etats-Unis sont et resteront la première puissance mondiale"
B.Obama, 12 janvier 2016, Discours de l'Union
« L’Amérique
est la nation la plus puissante de la Terre, un point c’est tout. Et
quel que soit le problème dans le monde, les gens ne se tournent pas
vers Pékin ou Moscou, c’est nous qu’ils appellent ! Aujourd’hui, nous
sommes moins menacés par des " empires du mal " que par des Etats en
faillite.
Certes,
al-Qaïda et, à présent, le groupe Etat islamique, nous menacent et nous
devons nous en débarrasser. Mais ils ne menacent pas notre existence !
C’est la fiction qu’ils répandent, c’est le genre de propagandes qu’ils
emploient pour recruter. Mais nous devons les prendre pour ce qu’ils
sont : des tueurs et des fanatiques.
Oui,
notre politique étrangère doit se concentrer sur la lutte contre le
terrorisme, mais cela ne peut s’arrêter là. Et notre réponse doit être
plus intelligente que des rodomontades ou des appels à déverser des
tapis de bombes sur des civils. C’est bien dans un show télévisé, mais
c’est complètement irréaliste.
Nous
ne pouvons pas non plus prendre en main et reconstruire chaque pays en
crise. Ce n’est pas cela être un leader. C’est juste la recette pour
s’enfoncer dans un bourbier. C’est la leçon tirée du Vietnam, c’est la
leçon de l’Irak, et nous aurions dû la comprendre depuis tout ce temps. »
Reprise de la composition
Lien vers la composition:
https://docs.google.com/document/d/1pso0xjoN34Znh1iSuzq2v_w9KGJpuCSG0TX4y7BFYCs/edit?usp=sharing
Lien vers le epub - la politique étrangère américaine:
https://drive.google.com/open?id=0B5VlqVMNliw0cmJXU1RuOTVNeTg
Reprise de la composition
Lien vers la composition:
https://docs.google.com/document/d/1pso0xjoN34Znh1iSuzq2v_w9KGJpuCSG0TX4y7BFYCs/edit?usp=sharing
Lien vers le epub - la politique étrangère américaine:
https://drive.google.com/open?id=0B5VlqVMNliw0cmJXU1RuOTVNeTg
I.
Les EU, apres la premiere guerre mondiale, refusent d’assumer les
responsabillités que leur confère leur pluissance et retournent à leur
isolationnisme traditionel (1918 - 1941)
II.
Les EU assument enfin les responsabillités de leur puissance avec le
tournant qu’impose la 2nd Guerre mondiale, organisant l’apres guerre ,
ils entrent de plein pied dans la GF, s’affirment comme une des deux
superpuissances mondiales avec l’URSS (1941 - 1991)
III.
Avc la fin de la GF, les EU acquièrent le statut de seule puissance
globale, c’est le temps de l’égémonie américaine, celui de la “pax
americana” de l’hyper puissance, bientôt remise en cause par les
attentats du 11/09/2001 et l'émergence chinoise (1991 - 2016)