Sujet 1: Sujet de cours
Une ou des mémoires de la
Seconde Guerre Mondiale depuis 1945 ?
Sujet avec une question avec une réponse
Le concept principal : mémoire / qui s’inscrit dans un événement aux bornes
chronologiques de 1945 à nos jours
Le « ou » représente l’alternative
Problématiques:
1) La France a-t-elle gardé une seule mémoire, résistante,
de la SGM ou plusieurs, marquées par la mémoire de Vichy de l’occupation et de
la Shoah de 1945, fin de la SGM à nos jours ?
2) Une mémoire dominante, celle du résistancialisme
(H.Rousso), s’est-elle imposée au
détriment des autres depuis 1945 ?
Plan:
I) Une mémoire s’est imposée, celle du
résistancialisme de 1945 au début des 70’s...
II) … mais cette mémoire, dominante a été
remise en cause entrainant une nouvelle lecture mémorielle de la SGM au profit
des mémoires de Vichy, de l’Occupation et du génocide jusqu’en 1995…
III)
De 1995 à nos jours, la mémoire de la SGM s’est
fragmentée, s’est politisée : elle est dominée par la mémoire de la Shoah
et le retour sous la présidences Sarkozy et Hollande des mémoires de la
Résistance et des oubliés
Sujet 2: Sujet reformulé
L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale de 1944 à 2016.
Le « et » représente la confrontation/mise en
relation entre historien et mémoires
L’historien avec l’écriture de
l’histoire, le rapport à la science, son rôle et sa fontion : comment on
le définit ?
Mémoires : l’objet
historique avec ses sources
-> toutes les
mémoires (Résistancialisme ; Vichy, Occupation et
collaboration ; et les oubliés, le Génocide et la Shoah)
-> évolution des mémoires
avec ses causes, ses ruptures donc ses acteurs et ses conséquences
Les bornes chronologiques :
1944 : Libération Paris et
l'affirmation du dogme résistancialiste
2016 : mémoires fragmentées
et politisées
-> évolution du rôle/ fonction/ importance de l’historien
de 1944 à nos jours
Problématiques:
Quels sont le rôle et
l’importance de l’historien dans l’évolution des mémoires de la Seconde Guerre
Mondiale et l’écriture de son histoire ?
Dans quelle mesure /
En quoi l’historien (en tant que scientifique chargé d’écrire l’histoire)
est-il important dans la construction et l’évolution des mémoires de la SGM à
partir de la Libération de la France jusqu’à nos jours ?
Plan:
I) De 1944 aux débuts de
la décennie 1970, l’historien en France, dans la droite ligne du « mythe
résistancialiste » (A) prôné par De Gaulle et soutenu par les partis
politiques dominants,(B) il contribue à imposer l’idée d’une France entièrement
résistante (C) à l’instar de ce que Robert Aron populaire comme thèse, celle du
glaive et du bouclier.
Idée
Principale : L’historien français
n’échappe pas à son époque, il se remet pas en cause les idées dominantes de
1944 à 1970.
II) Avec d’autres acteurs (cinéastes, groupes mémoriels...),
l’historien français va dans la foulée des travaux de l'historien américain Robert Paxton, faire évoluer
des mémoires de la SGM en faisant ressortir la mémoire de Vichy et du génocide
juif, celle de la Shoah.
A)
L’historien n’est pas
le seul acteur (le cinéma…)
B)
Robert Paxton ->
Vichy
C)
Reconnaissance
génocide + négationnisme + révisionnisme qui va conduire les mémoires du génocide celles de la Shoah
III) Avec la reconnaissance par l'Etat en 1995 de la responsabilité de l'Etat français dans le génocide juif, les mémoires de la Seconde Guerre mondiale se politisent et se fragmentent. L'historien se voit contraint par l'action politique au travers des lois mémorielles comme la loi Gayssot tandis que le politique et les groupes mémoriels imposent un devoir de mémoire, loin du devoir d'histoire.