mardi 29 novembre 2016

Mercredi 30 novembre - Histoire - La gouvernance économique mondiale depuis 1944

Revue de presse
Jean - 14
Marie-Liesse -  13

Travail à faire pour vendredi 2 décembre
Travail individuel
Apporter vos affaire d'Histoire
Lire le cours en ligne 
Lire les pages 376 et 378
Télécharger et lire le pdf mis sur le groupe FB
 
Travail à faire pour lundi 5 décembre
Présenter par oral et sous format écrit, en 10 minutes maximum, l'institution concernée (I), son rôle dans la gouvernance mondiale et sa constitution (II), de son importance et de ses limites (III). Votre texte devra être mutualisable.
FMI - Pierre-yves
OMC (GATT à évoquer) - Dauphine
BM - Victoire
OCDE - Tiphaine
Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB) - Diane
Agences de notation - Célia
Fonds souverains - Gustave 

Thème 4 - Les échelles de gouvernement dans le monde depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale

Séquence - La gouvernance économique mondiale depuis 1944

Séance 1 - Etat des lieux de la gouvernance économique mondiale aujourd'hui

Rappel
La gouvernance : Manière de concevoir et d’exercer l’autorité à la tête d’un Etat, d’une organisation ou d’une entreprise. C’est un mode collectif de prise de décision réalisé par plusieurs acteurs de natures différentes (États, Institutions internationales, FT, ONG...). 

Cours dialogué:
Etat des lieux de la gouvernance économique mondialisée aujourd'hui: une suprématie américaine évidente mais contestée aujourd'hui
1, 2 et 3 page 373

Quels sont les acteurs de la gouvernance économique mondiale ?
1 - Les principaux acteurs et institutions de gouvernance économique mondiale sont américains et anglosaxons

- Des institutions économiques et financières (OMC découle du GATT, BIRD émanation de la BM, FMI) héritées de la Seconde Guerre mondiale et de son réglement économique et financier avec pour objectifs simples : la relance économique mondiale, la reconstruction et mise en place à l'échelle mondiale d'un système capitaliste stable dans le contexte proche de la Guerre froide.

Elles sont toutes installées aux E-U et en Europe en Suisse, dans la sphère occidentale et sous influence anglosaxonne. 
Elles découlent des accords de Bretton Woods.
 
- G7, G8 et G20 : Organisations internationales, instances de gouvernance qui rassemblent les 20 premières économies mondiales, c'est  à dire les puissances d'aujourd'hui. Cela correspond à la "diplomatie de club" pour Bertrand Badié.
 
- Organisations économiques régionales (UE, ALENA, MERCOSUR, ASEAN+2 ... elles permettent une gouvernance à l'échelle régionale sous l'angle économique pour la majorité et économique et financier pour l'UE. Elles valorisent un libre-échange avec un minimum de contraintes et visent une intégration la plus approfondie à l'échelle régionale et dans le cadre de la mondialisation des échanges.

- Les agences de notation: Fitch, Standard and Poors, Moody's, Dagong (Chine)  elles servent à évaluer les économies et les performances des acteurs économiques à l'échelle mondiale. 
- Les principales places financières (Wall Street avec NYSE et Nasdaq; Shanghai...), sises aux E-U, dans les villes mondiales principales. Leur importance varie, elles se concentrent, fonctionnent en réseau (de manière réticulaire) et sont hiérarchisées en fonction de leur importance financière.

- Les principales FTN, massivement présentes dans les puissances économiques les plus développées et notamment aux E-U, en Europe et en Asie sinisée (Chine, Japon, Corée du Sud) : c'est à dire la Nouvelle triade.

- Les fonds souverains

- Les Etats agissant à l'échelle nationale et régionale suivant leur puissance

- Les lieux de rencontre de la gouvernance économique mondiale (Forum mondial de Davos, Conférences internationales, groupe de Bilderberg...), les lieux qui s'y opposent et proposent un contre-modèle anti-mondialiste ou altermondialiste (Forums sociaux comme Porto Alegre)
  
- Les organisations de gouvernance portées par la Chine et voulant remettre en cause les institutions issues de Bretton Woods : la banque asiatique d'investissement (équivalent pour les Chinois de la BM)

- Les traités transcontinentaux et accord de libre-échange entre continentaux et espaces régionaux (CETA=accord entre le Canada et l'Ue, TAFTA ou TIPP=accord entre l'UE et les E-U, TTP=accord entre les E-U et l'ASEAN)
 
= Concentration des institutions et des organisations de décision et de gouvernance économiques et financières: poids important et quasi hégémonique des E-Unis

Comment s'organise cette gouvernance économique mondiale ?
2 - Les acteurs de la mondialisation contemporaine dessinent une gouvernance économique et financière multipolaire (oligarchique) avec plus d'acteurs, plus de complexité et plus de relations, et surtout plus d'intérêts divergents au risque de l'instabilité

C'est une gouvernance où se jouent aujourd'hui les rapports de force géopolitiques entre la Chine et les E-Unis pour la maîtrise sur la définition des normes et pratiques économiques et financières.
- 1er acteur économique mondial selon FMI: la Chine, une première depuis 1945
- Autres acteurs  de même nature : En plus des E-U,du Japon, de l'UE (anciennes puissances de la Triade et pôles de puissance) auxquels s'associent les émergents (BRICS) et les Etats du P et M Orient
- Acteurs de nature différentes:  fonds de pension, agence de notation, paradis fiscaux et FMN/FTN....

Quelle est l'influence et l'importance des E-Unis et des Anglosaxons dans cette gouvernance ?
 

- Les E-Unis sont les architectes et les principaux bénéficiaires de la gouvernance économique mondiale depuis les accords de Bretton Woods. Leur intérêt est simple : en fixant les régles, en définissant les normes, en contrôlant les institutions, leurs réglements et leurs processus de décision, ils influent directement et pour leur intérêt sur la gouvernance mondiale. C'est un facteur de puissance globale.

- On constate une remise en cause et un affaiblissement de cet ordre économique mondial américain et anglosa-sonx, favorable depuis 1944 aux Occidentaux. Cela révèle :
  •  l'altermondialisme et l'antimondialisme
  • la montée en puissance des émergents et de la Chine désireuse de créer des institutions alternatives (banque d'investissement)

Reprise: l'état de la gouvernance mondiale aujourd'hui
la gouvernance économique mondiale reste aujourd'hui sous influence américaine mais elle est contestée par l'arrivée de nouvelles puissances économiques émergentes et dominantes au premier rang desquels se trouve la Chine, mais aussi par des mouvements altermondialistes et antimondialistes. 

Elle est plus complexe qu'elle n'a été car elle met aussi en jeu, une pluralité d'acteurs de nature différentes (il n'y a pas que des Etats), aux intérêts différents voire contradictoires et d'institutions plus ou moins indépendantes.

Cours magistral:

Introduction
Le souvenir de la crise de 1929, déclencheur de la Seconde Guerre mondiale qu’il ne faut pas renouveler
En 1929, une crise économique d’une ampleur jusque-là inconnue, balaye la planète. Les grandes puissances pratiquent le protectionnisme et dévaluent leur monnaie. Le commerce mondial s’effondre. Les Etats refusent d’agir de façon concertée. La crise de 1929 est en partie responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.
La nécessité après-guerre de reconstruire en évitant les problèmes de 1929

C’est pourquoi, à partir de 1944, les Etats-Unis et leurs alliés veulent reconstruire l’économie mondiale sur de nouvelles bases afin d’assurer la prospérité mondiale et le leadership que leur confèrent la victoire (plus de 70% des réserves mondiales d’or et 60% de la production mondiale), tout en affermissant le capitalisme face au modèle soviétique communiste.

Tirant les leçons des erreurs de leur politique des années 1930 qui les avaient amenés à refuser d’assurer le leadership de l’économie mondiale et à se replier sur leur continent, les États-Unis entreprennent donc, de 1944 à 1948, la mise en place d’un ensemble d’institutions qui garantiraient la paix (ONU), la prospérité économique et la stabilité financière (FMI) et le progrès social (ex-BIRD devenue Banque mondiale, une des institutions spécialisées de l’ONU). La logique du système reste celle du multilatéralisme classique fondé sur un fonctionnement interétatique.

La gouvernance économique mondiale aujourd’hui dans le cadre de la mondialisation

Problématique: Quelles évolutions a connu la gouvernance économique mondiale depuis 1944 ?


Les États-Unis entreprennent de 1944 à 1948 la mise en place d’un ensemble d’institutions Internationales qui garantissent la prospérité économique et la stabilité financière. Ce cadre est remis en cause, à partir des années 1970, par la mondialisation accélérée et le triomphe du néolibéralisme.

Cours dialogué: Etude de cas : la conférence de Bretton Woods en 1944 (pages 374-375)

Cours magistral:

I) La nécessité de reconstruire l’économie mondiale autour de règles communes de 1944 aux années 1970 : Comment construire une gouvernance mondiale permettant la stabilité de l’économie mondiale en fondant un nouvel ordre économique mondial au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, autour du leadership américain ?
 
a) Les séquelles de la crise de 1929 et le bilan économique et financier lié à la Seconde Guerre mondiale qui en découle 
L’idée d’une coopération entre États pour organiser la société internationale n’est pas nouvelle mais elle ne débouche sur aucune réalisation concrète avant la création en 1919 de la Société des Nations (SDN). L’échec de l’institution genevoise ne met pas fin à cette ambition. 

Au contraire, l’après Seconde Guerre mondiale marque une étape majeure dans la prise de conscience de la nécessité d’une échelle mondiale de gouvernement. La gouvernance notamment économique qui s’instaure au sortir de la Seconde Guerre mondiale veut ainsi résoudre les séquelles des années 1930 et de la Seconde Guerre mondiale. En effet, la crise de 1929, aux origines du conflit, a abouti à l’alternance de remèdes protectionnistes et déflationnistes aux effets dramatiques. Cela a abouti à des dumpings et dévaluations sauvages (1933-1934, le dollar est dévalué de 41% ; 1936, le Franc est dévalué de 65%).

 Cela a aussi causé une contraction majeure du commerce mondial : de 3 000 Millions de dollars à 1 000 Millions de dollars avant guerre. Le système est marqué par une inefficacité à long terme : dès 1937, on assiste à un retour du chômage et à un recul de la production, sauf dans les pays militarisés comme l'Allemagne et l'URSS. Le monde est fragmenté en "blocs" et on voit apparaître un retour au troc, impropre au développement et à la liberté des échanges. Les destructions de la guerre sont à l’origine d’un bilan économique dramatique et ils ont causé des difficultés dans la gouvernance économique tout en conduisant à un réaménagement des circuits économiques. Certains se posent la question de la faillite du capitalisme libéral sans régulation face au dirigisme économique soviétique. C'est pourquoi ces deux modèles vont rester face à face après la victoire des Alliés, chacun prônant une forme de gouvernance s’opposant à celle de l’autre.

b) Le système de Bretton Woods de 1944 , le GATT et leurs logiques, une gouvernance sous l’égide des Américains
 
Voir travail de groupe de vos camarades sur FB et le drive – Oral sur le système de Bretton Woods (étude d’un cas)

 
Le système né des accords de Bretton Woods constitue une des tentatives les plus réussies et durables d’établir des règles économiques communes et internationales afin de rétablir, stabiliser et relancer le système monétaire et financier international.  


Ce système est le résultat d’une conférence s’étant déroulé le 22 juillet 1944, sur la côte nord-est des États-Unis, dans une station de ski située à 200Km au Nord de Boston, dans le New Hampshire. Elle a donné lieu à une série d’accords signée par 44 Etats, représentés par plus de 730 délégués. 

Les deux architectes de cet accord sont Harry Dexter White, sous-secrétaire américain au Trésor et John Maynard Keynes, économiste britannique qui fut l’un des inspirateurs du New Deal de F.D Roosevelt et partisan de l’interventionnisme d’Etat. 

Plusieurs éléments sont adoptés : 

- Un principe : le retour au Gold Exchange Standard des années 1920, qui fait du dollar l'équivalent-or dans les réserves des banques centrales pour permettre la libre convertibilité des devises entre elles (30gr or = 35$). Ce retour impose la fixité des changes et la coopération entre les signataires pour ne pas reproduire les menaces des années 1930. Chaque état signataire s’engage alors à définir la valeur de sa monnaie en or ou en $ «as good as gold» (les Etats-Unis détenaient alors plus des 2/3 du stock d’or mondial, soit 24.5 milliards de $), ainsi qu’à faire intervenir sa banque centrale pour maintenir cette parité, dans les limites des plus ou moins 1% et à équilibrer la balance des paiements en veillant à ce que le taux d’inflation ne dépasse pas celui des principaux pays partenaires, pour éviter une perte de compétitivité et une réduction des exportations. Cependant, en cas de déficit prononcé et durable de la balance des paiements, les pays signataires étaient autorisés à dévaluer, mais, toute dévaluation de plus de 10% devait obtenir l’accord du FMI.

- Son application par des institutions spécifiques de régulation sous l’égide de l’ONU: dans le cadre onusien, des institutions multilatérales assurent cette convertibilité en surveillant les balances des changes (FMI à Washington DC) et financent de grands projets (BIRD ou Banque mondiale à Washington DC). Un troisième organisme chargé du commerce international (OIC – Organisation Internationale du Commerce) aurait dû être créé. Mais, en l'absence d'accord sur la définition de l’OIC (refus du Sénat américain de ratifier la Charte de La Havane de 1948), une série d'accords a été entreprise et menée avec pour volonté de réguler le commerce : le General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) ou Accord Général sur les Tarifs douaniers et le Commerce, formalisés en 1947 et modifiés par la suite sous forme de cycles. En 1947, 23 pays sont signataires (soit 80% du commerce mondial). 

L’idée est de mettre en application la clause de la nation la plus favorisée à tous les signataires pour abaisser progressivement les droits de douane entre eux Le GATT. C'est un accord composé de 35 articles qui repose sur trois grands principes : une démarche multilatérale qui prévoit des rencontres périodiques, les «rounds», le fair trade qui interdit le dumping, la consolidation des droits existants (c’est-à-dire l’engagement à ne pas les augmenter). Les négociations sont faites dans des "rounds" de négociation successifs, dont la durée est en principe courte. Les droits de douanes sont abaissés de + 35 % à – 5 % en 1995 en étendant progressivement les mesures aux différentes types d’échange (agricoles, culturels, de service). Au terme de l'accord de Marrakech, le 1er janvier 1995, le GATT est d’ailleurs devenu l'Organisation mondiale du commerce (OMC) . 

c) Les limites et contestations du système de Bretton Woods 

La puissance américaine influence en profondeur les premières institutions de gouvernance économique mondiale et le nouveau Système Monétaire International (SMI). Les Etats-Unis ont joué un grand rôle, ils vont avopir une énorme responsabilité et ont eu un impact important sur la constitution de la nouvelle gouvernance mondiale à partir de 1944, et ce pour plusieurs raisons : 

- Les institutions sont d'inspiration américaine. Elles reposent sur le refus du plan proposé par Keynes qui reposait sur l’idée de la création d’une monnaie internationale, le bancor, et marquent la puissance américaine en favorisant le choix d’Harry Dexter White. Le plan adopté fait du dollar, la monnaie internationale de référence. Cela donne un poids considérable aux Etats-Unis dans les décisions internationales. Au FMI, les Américains possèdent 25 % des voix car ils apportent 1/3 des fonds. Il en va de même pour la banque Mondiale (la BIRD). Du fait de cette importance, la FED (banque centrale américaine) fondée en 1913, prend alors une dimension mondiale car ses choix ont des répercussions à l’échelle des Etats-Unis mais aussi du monde.

- Le plan Marshall mis en place en juin 1947 a mis en place une diplomatie du dollar pour relancer la consommation mondiale et permettre de trouver des débouchés à l’économie américaine : l’Europe Ouest se reconstruit grâce à l'aide massive des Etats-Unis en échange de l’adoption du modèle économique et culturel américain. … et ses contestations : Cependant, ce modèle est contesté :

- Il y a d’abord le refus du monde communiste d’y adhérer pour des raisons idéologiques en pleine Guerre froide, à l’heure où les modèles soviétique et américain s’affrontent. Cette gouvernance économique américaine reste donc géographiquement limitée par la Guerre froide. L’URSS développe ainsi ses propres institutions multilatérales sur son propre mode de développement économique comme le COMECON (ou CAEM, réponse au Plan Marshall de 1947). Jusque dans les années 1970, le développement de l'URSS fait illusion, ce n'est qu'après que le système centralisé se bloquera.

- Les membres des institutions de régulation (FMI, BM) sont essentiellement des Occidentaux et favorise les pays industrialisés du Nord.

- Des contestations proviennent également des pays du Tiers Monde dès la Conférence Bandung en 1955 et la création des "non alignés" qui tentent d'échapper au choix entre communisme et libéralisme (voir l'Egypte de Nasser face au refus de la BIRD en 1956 de financer le barrage d'Assouan) et souhaite un Nouvel Ordre Economique International (NOEI). Le problème le plus urgent pour les pays décolonisés du Tiers Monde est de stabiliser les cours des matières premières qu’ils considèrent comme étant "pillées" par les pays du Nord. Cela aboutit à la création de l'OPEP en 1960 pour maîtriser les cours du pétrole et de la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement) en 1964 par l’ONU pour maîtriser le cours des autres matières premières et aider les nouveaux Etats à s’intégrer dans l’économie mondiale. Ils tentent aussi de se faire entendre à l’ONU lors de la création du groupe G77 pour rendre pour une plus grande visibilité à l’ONU. Sur la lancée de la guerre, le système économique international (SMI) a été réorganisé sous la domination américaine, ou son refus. Cette domination, celle de « l’économie-monde américaine », révèle leur puissance post-Seconde Guerre mondiale. Cette situation exceptionnelle n'était pas promise à durer, non pas tant à cause de l'opposition idéologique du bloc communiste, mais à cause du rétablissement des équilibres anciens qui ont mis à mal la suprématie des Etats-Unis. La crise du système économique mondial dans les années 1970 provient en grande partie de leur course en avant pour maintenir leur suprématie, sans tenir compte de l'émergence d'autres acteurs concurrents, voir de pays hostiles. De plus, les Accords de Bretton Woods ont eu une efficacité limitée: Le système monétaire n’entre en vigueur qu’en 1958 quand les États européens rétablissent la convertibilité de leurs monnaies. Il ne dure vraiment que treize ans.

- La croissance des Trente glorieuses tient plus au plan Marshall, au financement des dépenses militaires et au déficit de la balance des paiements des États-Unis.

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