Interrogation sur les notions
- géoéconomie
- mondialisation
- mémoire
- géopolitique
- histoire
Bonus: Etat
Reprise du travail demandé en groupe
- Proposer à
partir du corrigé ci-dessus, un plan détaillé sous forme de tirets avec
des phrases rédigées et citations docs au sujet :
les mémoires du génocide juif et de la Shoah (1944-2016)
- Proposer une conclusion au sujet : les mémoires du génocide juif et de la Shoah (1944-2016)
I) Une mémoire du génocide juif niée et occultée jusque dans les années 1960
A) La mémoire récistancialiste est prépondérante après la guerre et jusqu'à la fin de la période gaulliste : dès 1944, elle s'impose aux autres mémoires et occulte en majeure partie, celle du génocide
B) L'Etat français ne met pas en avant la mémoire du génocide et ne la reconnait pas...
C) ...dans un premier temps, les rescapés, les victimes, leurs familles et les groupes mémoriels qui les représentent peinent à s'exprimer, à se faire entendre et à se faire reconnaître, volontairement ou non
(Citation d'Anne Wievorka sur les origines sociales des juifs français rescapés - 6 page 91)
II) Une mémoire du génocide juif qui s’affirme cependant avec l’affirmation des mémoires de Vichy …
A) Avec l'affirmation de la mémoire de la France de Vichy, s'affirme la mémoire du génocide juif.
B) Les procès en Israël, la nouvelle génération de descendants du génocide, le renouvellement politique après la période gaulliste et des oeuvres fondatrices comme Le Chagrin et la Pitiè (M.Ophüls) ou la France de Vichy de Robert Paxton changent le regard ert les positions face à la mémoire du génocide.
C) La mémoire du génocide prend progressivement le pas sur les autres mémoires et attend une reconnaissance de l'Etat.
III)
Une mémoire qui subit révisionnisme et négationnisme dans les années 1980,
jusqu’à devenir dominante après Shoah, le film de Claude Lanzmann obligeant à la reconnaissance
institutionnelle des responsabilités de l’Etat français en 1995 et le
développement de cérémonies, de discours et d’un Mémorial comme celui de
la Shoah à Paris
A) La pression médiatique des groupes mémoriels représentant la mémoire du génocide s'accroit pour demander une reconnaissance institutionnelle de la part de l'Etat.
B) Le film de Claude Lanzmann, Shoah, va répondre au négationnisme et au révisionnisme qui affecte la France à cette époque et fixer un nouveau credo. S'affirme alors un devoir de mémoire qui supplante le devoir d'histoire.
C) L'Etat reconnait finalement sa responsabilité pour des raisons politiques et par une politique d'hommages, de monumentalisation et de construction, fait de la mémoire de la Shoah, la mémoire dominante au détriment des autres. A partir des mandats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, cette dernière est concurrencée à nouveau par les mémoires de la résistance.
Que faut il dans une Conclusion ? 3 temps
-
reprise de l’argumentation (reprise du développement et des grandes
idées de ce dernier avec bornes, ruptures et concepts principaux)
- réponse à la problématique en reprenant le rôle de l’historien face aux mémoires et en élargissant la réflexion
-
ouverture formulée de manière affirmative mais jamais sous la forme
d’une question directe, sur la multiplication des lois mémorielles et
ouverture sur les critères pour commémorer et rappeler la mémoire des
Français
Séance 5 - L'historien face aux mémoires de la Seconde Guerre mondiale : Synthèse et reprise de l'intégralité du travail effectué et de la séquence en cours dialogué
http://fresques.ina.fr/jalons/parcours/0026/les-memoires-de-la-seconde-guerre-mondiale-en-france.html
Travail collectif sur la conclusion avec reprise orale du travail des élèves
Proposition d’ouverture possibles :
- les mémoires encore occultées ou méprisées de la Seconde Guerre
mondiale (tziganes même si elles sont associées aux commémorations et au
programme scolaire, opposants politiques, homosexuels…)
l’importance des groupes mémoriels dans l’écriture des livres scolaires
les mémoires qui ont touché la France (Guerre d’Algèrie, Décolonisation…)
l’utilisation
politique de la mémoire ou d’une mémoire (Hollande et Sarkozy sur la
mémoire réaffirmée de la Résistance, mémoire de l’esclavage et des
traites, mémoire du génocide arménien …)
les mémoires à l’étranger (Allemagne, Etats-Unis avec le 11 septembre…)
le rôle politique et social de l’historien
Développement de la composition : que faut il dans un développement ?
- Découpage en parties et en sous parties
- Transitions entre les grandes parties (option entre les sous-parties)
-
Alinéas (décalage d’un carreau en début de première partie et de
première sous partie, et ensuite de deux ou trois pour montrer les
sous-parties)
-
Sauts de lignes obligatoires (3 à 4 lignes entre l’introduction et la
première partie, idem pour le passage entre dernière partie et
conclusion, 3 à 4 lignes entre grandes parties, 1 à 2 entre chaque sous
parties) = aérer le texte, en rendre sa lecture et sa correction simple
tout en donnant à voir formellement le plan
- Pas de futur en histoire
- Majuscules aux noms propres, aux fonctions exercées, aux institutions, aux Etats
- Sigles et acronymes (PS, UMP, PSG) à définir avant de les utiliser
- chaque citation entre guillemets, avec mentions de la ligne, de l’ouvrage et /ou de l’auteur
- Si vous tronquez ou modifiez une citation, utilisez les [...] et [un]
- Chaque ouvrage doit voir son titre souligné
- chaque récit d’événement doit répondre aux 5W (W questions + how)
- jamais de 70 mais 1970
- ponctuation et phrases verbales obligatoires
Que faut il dans une Conclusion ? 3 temps
-
reprise de l’argumentation (reprise du développement et des grandes
idées de ce dernier avec bornes, ruptures et concepts principaux)
- réponse à la problématique en reprenant le rôle de l’historien face aux mémoires et en élargissant la réflexion
-
ouverture formulée de manière affirmative mais jamais sous la forme
d’une question directe, sur la multiplication des lois mémorielles et
ouverture sur les critères pour commémorer et rappeler la mémoire des
Français