vendredi 30 septembre 2016

Méthodologie en vue du DST

1ère heure: 
- retour sur l'introduction en géographie
2ème heure: 
- analyse d'un sujet au choix via un schéma heuristique
- production d'un plan et d'une problématique
- rédaction d'un introduction et d'une conclusion

Travail pour lundi 3 octobre
Travail individuel
- Apporter le livre La mondialisation, Prépa ECS et lire dans l'ouvrage, les pages 14 à 16, les cates 18 à 21, les pages 29 à 34 et 36 à 46 en soulignant les éléments importants

Travail collectif 
- Produire le schéma bilan page 97, le compléter, puis le mutualiser
- Présenter de manière conventionnelle les documents pages 98 et 99 et soulignez deux limites potentielles (une interne, une externe)
- Répondez à l'aide de ces documents, des pages du livre 100-102-106 et de l'ouvrage sur la mondialisation aux trois questions suivantes:
  • Qu'est ce qui caractèrise les flux de capitaux et de marchandises à l'échelle du monde ? (Donnez en les caractéristiques)
  • Comment s'organisent les processus de mondialisation à l'oeuvre ? (processus, nature et type d'acteurs, hiérarchie et relation des acteurs entre eux)
  • Quels sont les acteurs et les flux caractéristiques des processus de mondialisation non représentés dans ces cartes ?

mercredi 28 septembre 2016

Programme DST du mardi 4 octobre - Histoire et Géographie

Histoire
- Lectures historiques des mémoires de la Seconde Guerre mondiale

Géographie
- Des cartes pour comprendre le monde
- Etude de cas : le téléphone portable, un produit mondialisé

Type d'exercice:
- Composition

Capacités et compétences travaillées:
- Savoir construire une introduction
- Savoir construire une conclusion
- Savoir organiser un développement en respectant les règles formelles de base 
- Maîtriser le cours, ses définitions, ses concepts et les grandes ruptures/continuités des séquences travaillées
 
A maîtriser
- mondialisation
- géopolitique
- géoéconomie
- histoire
- mémoire
- historien  et rôle de l'historien
- rapports entre histoire et mémoire
- génocide
- shoah
- crime contre l'humanité
- disctinction entre devoir de mémoire et devoir d'histoire 

Conseils
- Utiliser un seul support de révision en plus du cours
- Reprendre les exercices du cours
- Travailler en groupe
- Faire le questionnaire en ligne sur l'histoire, il sert de support à la révision
 

mardi 27 septembre 2016

Mercredi 27 septembre - Géographie - Etude de cas : le téléphone portable

A partir des réponses obtenues, chaque groupe, en s'aidant de la page 96, remplit le plan donné ci-dessous:

- en élaborant des sous-parties exprimées sous forme de phrases développées avec un argument clair (idée développée) et un exemple précis pour le justifier (élément statistique, citation, repères, phénomènes...) issu du corpus fourni 

- en se partageant le travail à raison d'un groupe par partie, groupe organisé autour d'un responsable de groupe.

- à imprimer si vous pouvez, sous format papier à raison d'un exemplaire par groupes

Étude du cas : Le téléphone portable



I) Le téléphone portable, un produit mondialisé dont l’usage et l’accès sont devenus globaux (CONSTAT d’une situation à l’échelle mondiale pour l’usage d’un produit)

a)    Le téléphone est un produit mondialisé au regard de sa consommation et de son usage global

b)    Le téléphone portable met en avant une diversification des pays importateurs et exportateurs et une inégalité des usages et des accès …

c)    … qui met en jeu des acteurs et opérateurs téléphoniques (FTN de la téléphonie et des médias, FTN chargés des réseaux) permettant une accessibilité plus grande du téléphone portable à l’échelle mondiale



II) Le téléphone portable, de sa conception à sa vente : Une série d’acteurs qui organisé en réseaux et de manière complémentaire et concurrentielle,  permet de comprendre la division internationale du travail, et la mise en concurrence des territoires

(FONCTIONNEMENT du phénomène du point de vue géographique - ANALYSE mettant en jeu les acteurs et leurs organisations à l’échelle des territoires et du monde)

a)   Une filière qui met en jeu des acteurs peu nombreux, concurrents à l’échelle globale

b)   Le marché de la téléphonie révèle des stratégies d’acteurs différentes selon les territoires au niveau de la conception, de la production et de la diffusion …

c)   …Qui permet de comprendre la division internationale du travail, les recherches d’avantages comparatifs des acteurs mettant en concurrence les territoires



III) La diffusion et l’usage du téléphone portable créent un marché à l’échelle mondiale qui met en place des flux différenciés et des acteurs aux stratégies complexes, fonctionnant en réseau et faisant émerger une hiérarchisation des territoires qui révèle la mondialisation des échanges
(HIERACHISATION ET TYPOLOGIE - Synthèse qui à toutes les échelles, propose une hiérarchisation des acteurs et des territoires, en somme une typologie)
a)     Un marché mondial organisé par des acteurs qui par leurs stratégies, fonctionne de manière réticulaire (en réseau)
b)     Des flux nombreux mais inégalement répartis et inégaux en volume révélant les inégalités de développement et les limites de la mondialisation de la téléphonie...
c)     qui induit une hiérarchie des territoires de mondialisation…
 

lundi 26 septembre 2016

Travail de composition - Histoire - Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale et l'historien

Travail de composition à rendre rédigé sous format électronique (.doc ou .ppt)

Le développement de la composition est à rédiger en groupe, à raison d'une par groupe. 

Les introductions, conclusions et transitions seront quant à elles rendues rédigées individuellement et placées à la suite de la composition. Chacune devra être identifiée avec vos noms.


Proposition de plan pour la trace écrite


  1. Le mythe d'une France unanimement résistante, le résistancialisme, s'élabore à la Libération et domine jusqu'à la fin du gaullisme sur fond de concurrences et de luttes politiques entre le forces politiques dominantes de la période  (1944-1969)


  1. l'élaboration du mythe résistancialiste s'installe sur fond de division, il s'accompagne de deux lois d'amnisties puis favorise une amnésie officielle et collective au détriment des victimes et des vaincus afin de maintenir l'unité de la nation (1944-1953)

1) l'élaboration gaulliste du mythe résistancialiste face à "Vichy, un régime nul et non avenu" a pour but de préserver l'unité de la nation et d'éviter tout déchirement après une épuration plus symbolique qu'effective qui se matérialise par deux lois d'amnistie en 1951 et 1953
2) le résistancialisme entraîne donc une amnésie officielle qui devient collective négligeant d'entendre et de reconnaître les victimes (déportés, STO, juifs et tziganes), les vaincus de 1940 et les responsabilités des uns et des autres
3) Se développe alors l'idée du glaive et du bouclier pour intégrer Vichy et Pétain dans le cadre de la Résistance sous la plume de Robert Aron (Histoire de Vichy, 1954)


B) Le mythe résistancialiste entraîne le refoulement des autres mémoires de la Seconde Guerre mondiale et s'avère sur fond de Guerre froide, l'objet d'une concurrence entre Communistes et Gaullistes (1953-1958)


      1. les autres mémoires de la Seconde Guerre mondiale sont donc refoulées au détriment de leur prise en compte 
      2. Toute remise en cause est censurée comme avec Nuit et brouillard en 1955, commande censurée et empêchée de concourir pour la France au Festival International du film de Cannes (Focus pages 100-101)
      3. ...tandis que sur fond de Guerre froide, gaullistes et communistes s'affrontent pour incarner le primat de leur action dans la Résistance, les uns insistent sur leur importance dans la Libération négligeant le rôle des Alliés obtenant ainsi une légitimité évidente, les autres recherchent pour leur part l'oubli de leur approbation du pacte germano-soviétique en 1939 et visent un avantage politique qui aboutira notamment sur fond de germanophobie à l'échec de la CED (Communauté Européenne de Défense)


C) Le retour au pouvoir du Général de Gaulle en 1958 et l'affirmation de la Vème République dans les années 1960 voient l'apogée de la mémoire officielle gaulliste et le début de sa progressive remise en cause avec l'affirmation de la mémoire juive de la Shoah en liaison avec le procès Eichmann de 1961


      1. Le résistancialisme est à son apogée sous les mandats du Général de Gaulle au profit de l'unité du pays et avec pour ambition de conserver le soutien des électeurs et relais du pouvoir.
      2. il se traduit par une multiplication de commémorations, célébrations, création de lieux de mémoires comme le Mont Valérien ou celles de musées : il impose une mémoire officielle des plus sélectives. 
      3. Les années 1960 voient la remise en cause du gaullisme et du résistancialisme sous l'effet du procès Eichmann en 1961 et de la guerre des Six jours qui renvoie le jeune État d'Israël au risque de sa disparition à la suite d'un premier monument en France qui entraînera la création de Yad Vashem: l'apparition de groupes mémoriels spécifiques s'impose en opposition avec la mémoire officielle


Transition:


II) "le miroir résistancialiste se brise" et le mythe d'une France unanimement résistante s'effondre  avec la prise de conscience de la collaboration par l'opinion publique sous l'effet du travail des historiens, du cinéma et d'une politique mémorielle mise à mal par les successeurs du Général de Gaulle  (1969-1990)


    1. Un autre regard est porté sur Vichy ce qui renouvelle les représentations de la Seconde Guerre mondiale : c'est l'apparition du "syndrome de Vichy" pour ce "passé qui ne passe plus" (Henry Rousso)
      1. les historiens renouvellent le regard sur le régime de Vichy et l'Occupation: en 1969 et Robert Paxton en 1973.
      2. Le cinéma contribue à renouveler le regard et les représentations de la Seconde Guerre monde et de ses mémoires au travers des œuvres de Marcel Ophüls (La Chagrin et la pitié, 1971) et de Louis Malle (Lucien Lacombe, 1974).
      3. Les politiques mémorielles des successeurs du Général de Gaulle et l'affirmation d'une génération nouvelle, celle du baby-boom imprégnée de l'esprit de 1968, née après guerre et moins sensibles au PCF et au gaullisme, entraînent une remise en cause politique du résistancialisme.
    2. Face au négationnisme, la mémoire de la Shoah s'affirme puis devient dominante tandis que s'impose au détriment du devoir d'histoire et du devoir du souvenir, un devoir de mémoire
      1. La montée du révisionnisme et du négationnisme face au génocide juif appelle une mémoire juive militante et active qui s'affirmera notamment à la télévision avec Holocaust en 1979 et au cinéma avec Shoah de Claude Lanzmann en 1985, contribuant à nommer autrement le génocide juif et à renouveler sa lecture en l'imposant médiatiquement comme la mémoire dominante avec l'appui des historiens Raul Hilberg (la destruction des juifs d'Europe, 1985) et Georges Weller (Les chambres à gaz ont existé, 1981).
      2. L'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité depuis 1964 et l'action de Serge Klarsfeld et de sa femme (1978,  association Fils et filles des déportés juifs de France, association militante de la mémoire) pour faire juger les criminels de guerre nazis (inculpation de Maurice Papon pour crimes contre l'humanité en 1983 et procés en 1997, inculpation de René Bousquet en 1991, procès de Paul Touvier en 1992 et procès de Klaus Barbie en 1987) associée à la publication du Mémorial de la déportation des juifs de France en 1978.
      3. Progressivement, le devoir de mémoire s'impose et révèle la prédominance de la figure du témoin et de la victime sur celui du héros et du résistant (l'ère du témoin d'Annette Wievorka).
    3. La fin du résistancialisme trouble et modifie les représentations de la Résistance tandis que l'Etat français et ses dirigeants refusent d'assumer les responsabilités liée à l'Occupation et aux actes du régime de Vichy, tout en reconnaissant par la loi la Shoah et punissant sa négation
       
      1. La figure de la Résistance n'est plus la figure dominante et évolue devant l'affirmation de la mémoire juive, mémoire devenue dominante.
      2. l'Etat sanctionne par la loi l'expression du négationnisme avec la loi mémorielle : la loi Gayssot de 1990
      3. Malgré la pression médiatique, l'affirmation mémorielle dominante de la Shoah et les demandes des groupes concernés, l'Etat français et François Mitterrand, embarrassé par son passé de vichycho-résistants (D.Peschanski), refusent de reconnaître la continuité politique de Vichy sur fond de scandales (fleurissement de la tombe de Pétain entre 1984 et 1992, proximité avec Touvier, décoration sous Vichy de l'ordre de la francisque par Pétain)


Transition:


III) Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale suite à la reconnaissance par l'Etat français de ses responsabilités tout en recherchant le consensus, se fragmentent en se démultipliant et se politisent non sans poser à terme problème à l'historien (des années 1990 jusqu'aux années 2010)


  1. Sous la pression de l'opinion internationale et des procédures judiciaires à l'étranger, la reconnaissance des responsabilités de l'Etat français sous le régime de Vichy invite au consensus, à l'apaisement mémorielle et a la poursuite des réparations à tous niveaux en modifiant notamment le sens des commémorations 
    1. L'Etat francais reconnait sa responsabilité sous la présidence de Jacques Chirac en 1995 dans la foulée de la loi Gayssot, c'est une rupture politique par rapport à la politique gaullienne qui ne reconnaissait pas de légitimité et de continuité entre Vichy et la République
    2. Cela se traduit par l'indemnisation des victimes de spoliation et les enfants de déportés dès 1999, la création de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah en 2001 et la création d'un lieu de mémoire spécifique, le Mémorial de la Shoah à Paris en 2005
    3. Une nouvelle catégorie mémorielle apparaît alors, celle des Justes, reconfigurant celle des héros de la Résistance dans la lignée de celle créée par Yad Vashem et présentée dans le discours de Jacques Chirac tandis que les commémorations de la Libération s'orientent dès 2004 vers la réconciliation franco-allemande et l'unité européenne  (première invitation du chancelier allemand aux commémorations du cinquantenaire du débarquement en 2004, poursuivie jusqu'à aujourd'hui avec l'hommage aux victimes d'Oradour sur Glane, discours et réconciliation en 2013 sous Hollande) . Les deux États sont ceux qui ont fait le plus pour reconnaître leurs responsabilités et regarder en face leurs devoirs de mémoires. La perspective d'un apaisement mémoriel est envisagée et l'envie d'un consensus va de paire.
  2. Cependant, les mémoires de la Seconde Guerre mondiale se fragmentent à mesure que s'affirme la pluralité de ses acteurs, leur concurrence et le constat de la difficulté à toutes les reconnaître
    1. Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en se multipliant fragmentent les représentations de la Seconde Guerre mondiale et empêchent une lecture apaisée et consensuelle du conflit.
    2. Elles sont en effet concurrentielles et se confrontent les unes aux autres en faisant apparaître de nouvelles figures comme celles des Justes et des malgré-nous, ou en faisant évoluer leurs statuts mémoriels. 
    3. De surcroît, elles ne prennent pas en compte tous les acteurs et omettent les mémoires de certains acteurs moins influents politiquement.
  3. Ainsi fragmentées et concurrentielles dans l'espace publique, elles entraînent une politisation qui n'est pas sans impact sur le travail de l'historien et  son champ d'action
    1. la récupération politique des mémoires, le refus de la repentance et la réaffirmation de la figure renouvelée de la Résistance s'imposent sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, en rupture avec le mandat de Jacques Chirac. François Hollande poursuivra dans la même voie.
    2. La reconnaissance politique des mémoires de la Seconde Guerre mondiale et d'autres mémoires spécifiques sous l'action de divers groupes mémoriels a eu un impact législatif: les lois mémorielles se multiplient, elles commémorent, reconnaissent, ouvrent à réparation. Le devoir de mémoire s'impose.
    3. Or, ces dernières encadrent le travail de l'historien au risque de le limiter et d'empêcher que les représentations de la Seconde Guerre mondiale et l'étude de leurs mémoires dans toutes les complexités n'évoluent à terme. le devoir de mémoire s'oppose au devoir d'histoire.


Lundi 26 septembre - Géographie - La mondialisation en fonctionnement

Thème 2 - Les dynamiques de la mondialisation
Question - la mondialisation en fonctionnement
Etude de cas - un produit mondialisé, le téléphone portable

Cours en autonomie
Les élèves sont organisés par groupes; l'étude de cas est divisée en trois ensembles (pages 90-91; 92-93 et 94-95) qui correspondent aux trois dimensions du sujet.

Chaque groupe dispose de 20 minutes pour se répartir les questions des doubles pages données, présenter les documents et répondre aux questions en s'appuyant explicitement sur les documents proposés.


Cours dialogué: Reprise et mutualisation 

Groupe 1
 
- Présence et répatition du téléphone portable :   Espaces où la téléphonie est la plus développée
- Phénomène mondial et global (présence sur tous les continents de manière massive), en croissance et en forte expansion sur tous les continents (massification) avec cependant des inégalités face à la répartition du portable (les Etats les plus développés sont ceux qui présentent le pourcentage de portable pour 100 personnes le plus élevés avec les émergents au sens large avec deux exceptions notables : Chine et Inde; l'Afrique est le continent qui présente les taux d'équipements les plu faibles)
- Le téléphone portable et sa répartition en Afrique permet de saisir deux choses:
- Rattrapage technologique (portable sert à compenser l'absence d'infrastructures fixes)
- Elément de développement en expansion d'autant plus forte qu'il concerne des Etats au développement fragile ou incertain (solution de remplacement pour des choses de la vie courante)
- Essor rapide depuis les années 1980 du téléphone : taux d'équipement augmenta pour atteindre 27 % en 18 ans en 1997, plus de la moitié de l'humanité a un portable ; 6 milliards de téléphones en circulation; minorité de smartphones en forte progression.
- Usages du téléphone portable: se réveiller, communiquer et échanger, commercer et payer, localiser et repérer, jouer, surveiller et accéder à l'information, produire de l'information, loisirs... = Usages différenciés selon les continents et leur développement, usages de plus en plus nombreux et fonction de l'avancée des Etats et de leur société


- Mise en relation du monde et des hommes à toutes les échelles par le téléphone
Accroissement des échanges, développement et intensification des échanges à toutes les échelles et entre toutes les parties du monde

Groupe 2
- Principaux acteurs de la filière du téléphone mobile
FTN : constructeurs et opérateurs
Filiales

Travailleurs peu payés
sous-traitants

- Stratégies des acteurs;  différenciation de leurs stratégies
- stratégie mondialisée : approche commerciale globale / production fondée sur la recherche d'avantages comparatifs et de cout-produit et coût-qualité les plus optimaux / Mise en concurrence à l'échelle du globe et permanente / 
- Redéploiement vers d'autres territoires moins intégrés à la mondialisation (Afrique)


- Importance des FTN et rapport de force FTN-Etats
Les Etats attirent les IDE (investissements directs à l'étranger) en investissant dans les infrastructures de communication pour être:
- attractifs à toutes les échelles
- compétitifs
- attractifs pour les FTN

Les Etats sont en situation de dépendance relative vis-à-vis des FTN qui recherchent des marchés, qui ont des marges et des budgets sans commune mesure avec ceux des Etats qui subissent lobbying, corruption et doivent


Groupe 3
- Tendances et évolution des flux de communication à l'échelle du monde
- Constante et forte augmentation mondiale des flux de communication et de la production et de l'échange de données grâce aux appareils mobiles de 2011 à 2016 
- Différences de croissance suivant les régions du monde et leur niveau de développement

- Organisation du marché du téléphone mobile en réseau : la DIPP (division internationale des processus de production) révélant la NDIT (nouvelle division internationale du travail)
- Interdépendance entre Etats du Nord (innovation, consommation) et du sud (production, recyclage...) s'appuie sur une hiérarchie
- Division du travail, des processus de production entre Nord et Sud (conception et création, production, logistique, distribution, vente et consommation)
- Recyclage des produits et apparition de marché de seconde main / d'occasion
- FTN sont des acteurs prépondérants, avec d'autres acteurs moins traditionnels (ONG, associations, organisations criminelles...)
- Importance du marché du téléphone mobile dans la croissance économique, la production de richesses et le dévloppement
- le développement des réseaux et médias numériques portés par celui des téléphones portables favorise le développement économique et financier.


Travail à faire par groupes pour mercredi 28 septembre
A partir des réponses obtenues, chaque groupe, en s'aidant de la page 96, remplit le plan donné ci-dessous:

- en élaborant des sous-parties exprimées sous forme de phrases développées avec un argument clair (idée développée) et un exemple précis pour le justifier (élément statistique, citation, repères, phénomènes...) issu du corpus fourni 

- en se partageant le travail à raison d'un groupe par partie, groupe organisé autour d'un responsable de groupe.

- à imprimer si vous pouvez, sous format papier à raison d'un exemplaire par groupes

Étude du cas : Le téléphone portable



I) Le téléphone portable, un produit mondialisé dont l’usage et l’accès sont devenus globaux (CONSTAT d’une situation à l’échelle mondiale pour l’usage d’un produit)

a)    Le téléphone est un produit mondialisé au regard de sa consommation et de son usage global

b)    Le téléphone portable met en avant une diversification des pays importateurs et exportateurs et une inégalité des usages et des accès …

c)    … qui met en jeu des acteurs et opérateurs téléphoniques (FTN de la téléphonie et des médias, FTN chargés des réseaux) permettant une accessibilité plus grande du téléphone portable à l’échelle mondiale



II) Le téléphone portable, de sa conception à sa vente : Une série d’acteurs qui organisé en réseaux et de manière complémentaire et concurrentielle,  permet de comprendre la division internationale du travail, et la mise en concurrence des territoires

(FONCTIONNEMENT du phénomène du point de vue géographique - ANALYSE mettant en jeu les acteurs et leurs organisations à l’échelle des territoires et du monde)

a)   Une filière qui met en jeu des acteurs peu nombreux, concurrents à l’échelle globale

b)   Le marché de la téléphonie révèle des stratégies d’acteurs différentes selon les territoires au niveau de la conception, de la production et de la diffusion …

c)   …Qui permet de comprendre la division internationale du travail, les recherches d’avantages comparatifs des acteurs mettant en concurrence les territoires



III) La diffusion et l’usage du téléphone portable créent un marché à l’échelle mondiale qui met en place des flux différenciés et des acteurs aux stratégies complexes, fonctionnant en réseau et faisant émerger une hiérarchisation des territoires qui révèle la mondialisation des échanges

(HIERARCHISATION ET TYPOLOGIE - Synthèse qui à toutes les échelles, propose une hiérarchisation des acteurs et des territoires, en somme une typologie)
a)     Un marché mondial organisé par des acteurs qui par leurs stratégies, fonctionne de manière réticulaire (en réseau)
b)     Des flux nombreux mais inégalement répartis et inégaux en volume révélant les inégalités de développement et les limites de la mondialisation de la téléphonie...
c)     qui induit une hiérarchie des territoires de mondialisation…
 


vendredi 23 septembre 2016

Vendredi 23 septembre - Histoire -

Interrogation sur les notions
- géoéconomie
- mondialisation 
- mémoire
- géopolitique
- histoire
Bonus: Etat   

Reprise du travail demandé en groupe
- Proposer à partir du corrigé ci-dessus, un plan détaillé sous forme de tirets avec des phrases rédigées et citations docs au sujet :
les mémoires du génocide juif et de la Shoah (1944-2016)
- Proposer une conclusion au sujet : les mémoires du génocide juif et de la Shoah (1944-2016) 


I) Une mémoire du génocide juif niée et occultée jusque dans les années 1960
A) La mémoire récistancialiste est prépondérante après la guerre et jusqu'à la fin de la période gaulliste : dès 1944, elle s'impose aux autres mémoires et occulte en majeure partie, celle du génocide
B) L'Etat français ne met pas en avant la mémoire du génocide et ne la reconnait pas...
C) ...dans un premier temps,  les rescapés, les victimes, leurs familles et les groupes mémoriels qui les représentent peinent à s'exprimer, à se faire entendre et à se faire reconnaître, volontairement ou non
(Citation d'Anne Wievorka sur les origines sociales des juifs français rescapés - 6 page 91)

II)  Une mémoire du génocide juif qui s’affirme cependant avec l’affirmation des mémoires de Vichy …
A) Avec l'affirmation de la mémoire de la France de Vichy, s'affirme la mémoire du génocide juif.
B)  Les procès en Israël, la nouvelle génération de descendants du génocide, le renouvellement politique après la période gaulliste et des oeuvres fondatrices comme Le Chagrin et la Pitiè (M.Ophüls) ou la France de Vichy de Robert Paxton changent le regard ert les positions face à la mémoire du génocide. 
C)  La mémoire du génocide prend progressivement le pas sur les autres mémoires et attend une reconnaissance de l'Etat.
 
III) Une mémoire  qui subit révisionnisme et négationnisme dans les années 1980, jusqu’à devenir dominante après Shoah, le film de Claude Lanzmann obligeant à la reconnaissance institutionnelle des responsabilités de l’Etat français en 1995 et le développement de cérémonies, de discours et d’un Mémorial comme celui de la Shoah à Paris
A) La pression médiatique des groupes mémoriels représentant la mémoire du génocide s'accroit pour demander une reconnaissance institutionnelle de la part de l'Etat.
B) Le film de Claude Lanzmann, Shoah, va répondre au négationnisme et au révisionnisme qui affecte la France à cette époque et fixer un nouveau credo. S'affirme alors un devoir de mémoire qui supplante le devoir d'histoire.
C)  L'Etat reconnait finalement sa responsabilité pour des raisons politiques et par une politique d'hommages, de monumentalisation et de construction, fait de la mémoire de la Shoah, la mémoire dominante au détriment des autres. A partir des mandats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, cette dernière est concurrencée à nouveau par les mémoires de la résistance.   


Que faut il dans une Conclusion ? 3 temps
- reprise de l’argumentation (reprise du développement et des grandes idées de ce dernier avec bornes, ruptures et concepts principaux)
- réponse à la problématique en reprenant le rôle de l’historien face aux mémoires et en élargissant la réflexion
- ouverture formulée de manière affirmative mais jamais sous la forme d’une question directe, sur la multiplication des lois mémorielles et ouverture sur les critères pour commémorer et rappeler la mémoire des Français


Séance 5 - L'historien face aux mémoires de la Seconde Guerre mondiale : Synthèse et reprise de l'intégralité du travail effectué et de la séquence en cours dialogué 

http://fresques.ina.fr/jalons/parcours/0026/les-memoires-de-la-seconde-guerre-mondiale-en-france.html


Travail collectif sur la conclusion avec reprise orale du travail des élèves

Proposition d’ouverture possibles :
 - les mémoires encore occultées ou méprisées de la Seconde Guerre mondiale (tziganes même si elles sont associées aux commémorations et au programme scolaire, opposants politiques, homosexuels…)
  • l’importance des groupes mémoriels dans l’écriture des livres scolaires
  • les mémoires qui ont touché la France (Guerre d’Algèrie, Décolonisation…)
  • l’utilisation politique de la mémoire ou d’une mémoire (Hollande et Sarkozy sur la mémoire réaffirmée de la Résistance, mémoire de l’esclavage et des traites, mémoire du génocide arménien …)
  • les mémoires à l’étranger (Allemagne, Etats-Unis avec le 11 septembre…)
  • le rôle politique et social de l’historien


Développement de la composition : que faut il dans un développement ? 
- Découpage en parties et en sous parties
- Transitions entre les grandes parties (option entre les sous-parties)
- Alinéas (décalage d’un carreau en début de première partie et de première sous partie, et ensuite de deux ou trois pour montrer les sous-parties)
- Sauts de lignes obligatoires (3 à 4 lignes entre l’introduction et la première partie, idem pour le passage entre dernière partie et conclusion, 3 à 4 lignes entre grandes parties, 1 à 2 entre chaque sous parties) = aérer le texte, en rendre sa lecture et sa correction simple tout en donnant à voir formellement le plan
- Pas de futur en histoire
- Majuscules aux noms propres, aux fonctions exercées, aux institutions, aux Etats
- Sigles et acronymes (PS, UMP, PSG) à définir avant de les utiliser
- chaque citation entre guillemets, avec mentions de la ligne, de l’ouvrage et /ou de l’auteur
- Si vous tronquez ou modifiez une citation, utilisez les [...] et [un]
- Chaque ouvrage doit voir son titre souligné
- chaque récit d’événement doit répondre aux 5W (W questions + how)
- jamais de 70 mais 1970
- ponctuation et phrases verbales obligatoires



Que faut il dans une Conclusion ? 3 temps
- reprise de l’argumentation (reprise du développement et des grandes idées de ce dernier avec bornes, ruptures et concepts principaux)
- réponse à la problématique en reprenant le rôle de l’historien face aux mémoires et en élargissant la réflexion
- ouverture formulée de manière affirmative mais jamais sous la forme d’une question directe, sur la multiplication des lois mémorielles et ouverture sur les critères pour commémorer et rappeler la mémoire des Français